Les romans de Chris

Préface : 

Un fait divers dans une banlieue résidentielle de Boston passionne les médias. Sandra Jones, jeune maîtresse d'école et mère modèle, a disparu. Seul témoin : sa petite fille de quatre ans. Suspect nº 1 : son mari Jason. Dès que l'inspectrice D.D. Warren pénètre chez les Jones, elle sent que quelque chose cloche : les réticences de Jason à répondre à ses questions, son peu d'empressement à savoir ce qui a bien pu arriver à son épouse « chérie »... Tente-t-il de brouiller les pistes ou cherche-t-il à protéger sa fille ? Mais de qui ? Après Sauver sa peau, une nouvelle enquête particulièrement surprenante de la non moins surprenante D.D. Warren. Vous ne regarderez jamais plus une porte déverrouillée, une fenêtre entrouverte ou une page Web de la même façon...

Mon avis : Un roman qui vous manipule du début à la fin et c'est tant mieux, j'aime ça.  Chaque personnage détient une aura mystérieuse, des secrets, si bien que le coupable n'est jamais celui qu'on croît.

Prenez cette Sandra Jones : une jeune maîtresse d'école appréciée, une mère aimante et pourtant volage. Une enfance douloureuse vécue puisque, sa mère s'est "suicidée" lorsqu'elle était enfant. Pas si sûr, elle seule connaît vraiment ce qui s'est passé et c'est la raison pour laquelle, elle s'est enfuie.

Son mari, journaliste, fait un coupable parfait. Il n'est pas réellement accablé par la disparition de sa femme et cherche même à manipuler la police. Quel genre de mari est-il puisqu'il refuse le moindre contact physique avec sa femme. Dans ce cas, est-il réellement le père de cet enfant qu'ils adorent plus que tout ? Que cache-t-il aux gens qui l'entourent ? Quel genre de mari accepte de laisser sa femme le tromper ?

D'autres suspects pointent leur nez : un délinquant sexuel vivant dans la même rue, un jeune élève amoureux de sa maîtresse, un expert en informatique qui tente de percer les mystères du mari...

Bref, ce roman est un cocktail idéal de suspens, de manipulation dans une écriture très américaine et ça fonctionne !